Khaldiya Amer Ali
Marah Mohammad Alkhateeb
Karoli Bautista Pizarro
Christy Cauper Silvano
Pérou
81 min
2021
Synopsis
Deux jeunes réalisatrices syriennes dans le camp de réfugiés de Za’atari en Jordanie et deux jeunes réalisatrices péruviennes du groupe indigène Shipibo-Konibo à Lima, au Pérou, échangent une correspondance cinématographique intime qui raconte leur vie quotidienne. Le film raconte quatre histoires partagées et aussi profondément personnelles, des questionnements universels autour de la maternité, le déplacement et le pouvoir de la résistance.
Trailer
Programmation
Pessac – Jean Eustache :
jeudi 21 mars à 20h45 – en présence des réalisatrices
mardi 26 mars à 16h
Blanquefort – Les Colonnes :
vendredi 22 mars à 20h30 – en présence des réalisatrices
Pour aller plus loin
[FR] “La relation affective et de sororité que ces quatres cinéastes vont construire durant les trois années de réalisation est le leitmotiv du documentaire. Faire du cinéma devient le pont pour la connexion entre des réalités géographiques culturellement éloignées, où la différence linguistique et les conditions de vie ne sont pas un obstacle, d’un côté comme de l’autre. Au contraire, ces différences apparaissent comme des ressources qui génèrent des dynamiques sonores et visuelles, ainsi qu’une traduction plus profonde entre les cultures présentes. Par exemple, lorsqu’une des réalisatrices syriennes demande à ses nouvelles amies : “Pourquoi ne vous aime-t-ils pas, dans le pays dans lequel vous vivez ?” “Pourquoi n’avez-vous pas les mêmes droits que les autres ?”. Cette question, posée par une femme arabe, qui connaît la réalité péruvienne grâce à un outil de traduction sur internet, montre une empathie que nombreux limeños (habitants de Lima) qui vivent avec les Shipibos ne se sont même pas donné la peine de cultiver”.
[ES] “La relación de afecto y sororidad que estas cuatro cineastas van construyendo durante tres años de filmación es el leitmotiv del documental. Hacer cine se convierte en el puente para la conexión humana entre realidades geográficas culturalmente apartadas, en donde la diferencia lingüística y las circunstancias vividas en un lado como en el otro no son impedimentos. En cambio, estas diferencias aparecen como recursos que generan dinámicas sonoras y visuales, así como una traducción más profunda entre culturas que lleva, por ejemplo, a que una de las directoras sirias les pregunte a sus nuevas amigas: “¿Por qué no las quieren en el país en que viven? ¿Por qué no tienen derechos como todos los demás?”. Esta pregunta, hecha por una mujer árabe que sabe de la realidad peruana a través de un traductor por internet muestra una empatía que muchxs limeñxs que conviven con lxs Shipibxs ni siquiera se han preocupado en cultivar.”
Source : Entre Cantagallo y Za’atari: “Solo el mar nos separa » | Claudia Arteaga (noticiasser.pe)